Jeune entreprise existante à fort potentiel d’impact social, déjà rentable, qui produit et met actuellement sur le marché 2 produits : l’attiéké simple (encore appelé garba) et l’abodjama (attiéké gros grains et petits grains) sous 2 formes : frais et séché.
Couscous de manioc, au goût légèrement acide, l’attiéké est un aliment qui se consomme frais de préférence. Très apprécié pour son goût, ses valeurs nutritives et ses atouts diététiques, l’attiéké est une denrée prisée au Burkina Faso. Il se conserve et s’exporte ou se commercialise sous forme séchée. Sa haute teneur énergétique et sa richesse en fibres en font l’aliment de tous.
Il est de grande consommation et s’adresse à toutes les couches sociales à cause de son bas prix. Conditionné dans des emballages plastiques, il est vendu en gros à 278 F le kg. Il occupe 45% de la production actuelle de Faso Attiéké. Les plus gros clients de ce produit que sont les restaurants universitaires, ont un délai de règlement long. Alors Faso Attiéké veut se concentrer sur une clientèle plus liquide compte tenu de sa fragilité et de sa trésorerie très tendue. Cette clientèle déjà conquise est constituée des restaurants populaires et ordinaires de la ville de Ouagadougou, de quelques cantines scolaires privées de Ouagadougou et Koudougou, des ménages à faibles revenus de Ouagadougou qui ont des délais de règlement très courts.
Il se différencie de l’attiéké petit grain par son goût et se reconnaît facilement à cause de ses grains plus gros et moins homogènes. Il est vendu à 400 FCFA/Kg et représente 55% de la production de Faso Attiéké. Perçu comme un produit de meilleure qualité et meilleur goût, il s’adresse à une clientèle moyen de gamme composée actuellement des restaurants et des ménages à revenus moyens.
Mme BASSONO Florence est la promotrice de Faso Attiéké. Elle a 34 ans et est secrétaire de direction bilingue de formation. Elle est diplômée de l’Institut Burkinabè des Arts et Métiers de l’Université de Ouagadougou. C’est une self-made woman, avec un grand caractère entrepreneurial et est très battante. Elle possède des aptitudes en management et en production d’attiéké grâce aux différentes formations qu’elle a reçues et à son expérience professionnelle. Mme BASSONO a en effet occupé le poste de Secrétaire de Direction dans des entreprises dont la CNSS, INADES Formation, CENATRIN pendant sa formation, et à temps plein à SYSAID FASO et Progrès Auto Ecole. Elle a aussi été Assistante Administrative à ECOCERT, British American Tobacco. Mme BASSONO a enfin réalisé une mission de consultante auprès du programme PDA/GIZ sur la transformation du manioc à l’issue de laquelle elle s’est intéressée à cette filière. Elle dirige depuis 2016 l’entreprise Faso Attiéké.
Aujourd’hui l’entreprise réalise un chiffre d’affaires moyen de 8,5 millions FCFA par mois. Après avoir prouvé le potentiel de l’activité, la promotrice souhaite désormais passer à une autre étape.
Actuellement la préparation de l’attiéké se fait manuellement ce qui nécessite un long temps de préparation. Le projet de Faso Attiéké vise à mettre en place une unité semi industrielle de production d’attiéké pour augmenter la capacité de production de 750 Kg/jour à 2000Kg/jour.
Faso Attiéké est un projet à fort impact dans les domaines suivants :
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Faso Attiéké est une unité de transformation de manioc en attiéké qui est passée d’une forme associative à une entreprise individuelle en 2014. Après les différentes formations reçues, Mme BASSONO a démarré l’activité de transformation du manioc en mars 2010. Pour ce faire, elle a mis en place un groupement d’une vingtaine de femmes maîtrisant la production d’attiéké, qu’elle a équipé sur fonds propres.
Après avoir réussi les premiers tests et mis en place une bonne organisation, Faso Attiéké a commencé par la production d’attiéké petit grain frais. Elle a intégré en 2011, à la demande des clients, la production de l’attiéké frais gros grains ou abodjama. Aujourd’hui, l’abodjama est fabriqué régulièrement et représente 10% de la production totale de l’unité. Par ailleurs, l’entreprise expérimente en 2013 la forme déshydratée de l’abodjama pour conquérir le marché de l’exportation, la clientèle moyen haut de gamme et les cantines scolaires. Cette production reste toujours irrégulière aujourd’hui et se fait à la demande du client.
Les produits de Faso Attiéké s’adressent à un marché estimé actuellement à 14 000 tonnes avec une croissance moyenne de 15% par an.
Un groupement de 20 femmes assurent la production de l'attiéké.